Victime de son dynamisme économique, et avec une agglomération qui accueille près de 15 000 nouveaux habitants par an, Toulouse est donc très active sur le plan de l’immobilier. S’il y a beaucoup de chantier dans la Ville rose et en première couronne, la tension immobilière reste très importante. Toulouse et son marché immobilier se situent à la troisième place des villes les plus tendues en France, ( selon MeilleursAgents.com, site spécialisé qui étudie, avec les chiffres de la chambre des notaires et d’agents immobiliers, les évolutions de l’immobilier en France.)
Il y a 1,3 acheteur en recherche à Toulouse pour 1bien en vente soit autant qu’à Lyon. Seuls Nice et Nantes font pire avec respectivement 1,5 et 1,4 acheteurs pour une offre.
L’offre toulousaine est plus limitée par rapport à la demande que celle de Paris ou Montpellier (1,2 acheteur pour un bien en vente), Bordeaux(1,0) ou Marseille (où l’offre est plus importante que la demande avec 0,8 acheteur).
Cette forte demande en biens immobiliers se manifeste par une augmentation soutenue des prix (appartement anciens et appartement neuf à Toulouse confondus ) de 4,2% en 2017 (au 1er janvier 2018) selon le baromètre de MeilleursAgents.com.
C’est encore loin des prix de Bordeaux, avec 16,5% de hausse des prix ou de Lyon (+7,7%) mais Toulouse se trouve dans le même wagon que Paris, Nice ou Nantes.
De ce fait, le pouvoir d’achat immobilier des ménages, calculé en fonction des prix et des revenus locaux, a augmenté en sept ans à Toulouse. Ceci est particulièrement dû  à la baisse des taux d’intérêt qui permet à un ménage moyen d’y acquérir 50 m2 de moyenne (soit 5 de plus qu’en 2011) mais alors que la Toulouse était peu onéreuse et bien placée (en seconde position) en 2011, elle est passé à la quatrième place, derrière Marseille , Rennes et Strasbourg.
Ce constat varie entre un centre-ville de plus en plus cher et recherché et des quartiers ou banlieues périphériques beaucoup moins tendus. Voire des campagnes carrément en berne.
Source : la dépêche du midi